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SOMMET SUR LE SYSTÈME PRÉHOSPITALIER D’URGENCE : LE GOUVERNEMENT DOIT ENTENDRE LES PRÉOCCUPATIONS

Lundi 10 mai 2021 - À l’occasion du Sommet sur le système préhospitalier d’urgence, qui se tient aujourd’hui, Mme Lise Goyer et M. Maxime Laviolette, porte-paroles de la Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ), dévoilent la présente déclaration :

 

« Nous croyons que les entreprises ambulancières du Québec doivent continuer d’occuper une place importante dans la prestation et la gestion des services préhospitaliers d’urgence. Nous sommes des acteurs clés afin de bonifier l’offre de services aux citoyens et aux hôpitaux en mettant à leur service notre expérience, notre capacité d’innovation, notre agilité et notre efficience partout en région.

 

Nous tenons à rappeler qu’il n’y a pas de consensus sur la structure proposée par le Comité national de transformation du système préhospitalier d’urgence (CNTSPU). De ce fait, nous demandons que le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Christian Dubé, se positionne en faveur de la création d’un ordre professionnel pour les paramédics du Québec. Cet ordre est essentiel pour assurer la protection du public et la professionnalisation des travailleurs. La création d’un ordre professionnel devrait être l’un des fondements du nouveau système préhospitalier d’urgence québécois.

 

Il est temps que le ministre reconnaisse que les paramédics et les entreprises ont les compétences et la polyvalence pour offrir davantage de soins préhospitaliers ou extrahospitaliers, et ce, au bénéfice de toute la population québécoise. Il est aussi primordial que l’ensemble des acteurs contribuent à bâtir, avec une participation citoyenne accrue, un système préhospitalier moderne, plus souple et mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui afin d’en assurer sa réussite.

 

Les paramédics de nos organisations ont les compétences, le savoir-faire et le potentiel requis pour collaborer à résoudre les défis du réseau de la santé et des services sociaux en prêtant main-forte à nos partenaires actuels. Tous les jours, leur implication dans le milieu permet de sauver des vies et de bien répondre aux besoins de milliers de personnes fragilisées et vulnérables, dont l’état de santé nécessite leur intervention et des soins de proximité. »

 

Les signataires de la déclaration sont disponibles pour des entrevues.

Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ)

Actuellement présente dans plus de 10 régions administratives au Québec, avec près de 150 véhicules ambulanciers, plus de 1 400 employés, desservant plus de 2,5 millions de citoyens et 25 centres hospitaliers, répondant à plus de 140 000 affectations ambulancières sur le territoire, les entreprises membres de la CESPQ se sont réunies pour porter un message résolument tourné vers l’avenir.

 

Source : Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ)

 

Renseignements :

Roselyne Phaneuf 450 779-9181

Mathieu Santerre 581 996-5344

medias@lorangebleue.biz

Pour un changement dans la vision des services préhospitaliers

Par Mme Lise Goyer et M. Maxime Laviolette, porte-paroles de la Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ)

6 avril 2021 - En 2019, le gouvernement du Québec annonçait la mise en place d’un nouveau comité ayant comme premier mandat d’optimiser le système préhospitalier d’urgence du Québec: le Comité national de transformation du système préhospitalier d'urgence (CNTSPU). Ses travaux visaient également à renforcer la contribution du secteur préhospitalier dans la réduction de la mortalité et de la morbidité des personnes en situation de détresse au Québec. Le Comité devait aussi actualiser les recommandations des principaux rapports publiés dans le passé pour le secteur.

 

À quelques heures d’une rencontre au sommet devant permettre à notre secteur de prendre connaissance des orientations du Comité, notre Coalition souhaite dévoiler ses attentes à l’égard de ses éventuelles recommandations. En effet, ces orientations et recommandations pourraient s’avérer déterminantes pour l’avenir de nos entreprises paramédicales, pour leur contribution en région et pour la qualité des soins qui sont offerts par les paramédics.

 

La dernière année ayant durement mis à l’épreuve nos concitoyens, dont les personnes les plus âgées et vulnérables, et mis en lumière certaines failles de notre système de santé, il est plus important que jamais que le gouvernement reconnaisse le consensus québécois en faveur de la création d’un ordre professionnel pour les paramédics. Un ordre professionnel permettrait de mieux protéger le public, d’assurer pleinement le développement de leur profil de compétences et de valoriser leur agir professionnel, contribuant ainsi à la prévention et l’amélioration de la santé publique québécoise. À notre avis, le Comité se doit donc d’aller en ce sens.

 

Après plus de douze mois de lutte efficace contre la pandémie par les PME du secteur préhospitalier et plus de cinquante ans de qualité et d’efficience avec les services livrés dans nos communautés, le Comité doit reconnaître toute l’importance de la contribution des entreprises privées dans le domaine paramédical au Québec. Le gouvernement devrait chercher à consolider les progrès et à améliorer l’accessibilité aux soins en continuant de miser sur ces PME, qui participent déjà activement à la vitalité économique du Québec par des services publics de qualité.

 

Le gouvernement devrait donc miser sur la performance, la souplesse, l’innovation et la mobilisation des entreprises, et mettre de côté les transformations dogmatiques, bureaucratiques et destinées à l’hypercentralisation. À notre avis, le Comité doit donc exclure nommément l’idée de la nationalisation des services préhospitaliers d’urgence au Québec.Il faut reconnaître les PME de notre secteur comme des partenaires et des acteurs de premier plan. Nous comptons sur les résultats des travaux du Comité pour agir et construire ensemble dans les régions une première ligne de soins près des gens, plus efficace et mieux adaptée aux importants besoins déjà identifiés à travers de nombreux rapports et études du passé.

Les pistes de solutions sont connues. Outre l’ordre professionnel pour les paramédics, on pense notamment à la paramédecine communautaire, au développement des compétences des intervenants, à une allocation équitable des ressources entre toutes les régions et à la mise en place d’une régulation permettant de fournir des données, établir des objectifs, de mesurer adéquatement les résultats tout en les rendant accessibles pour les patients, leurs proches et les communautés desservies. Le partenariat entre le gouvernement et nos entreprises, jumelé à ces investissements, permettra au Québec de générer d’importantes économies qui pourront être redistribuées directement dans le système de santé afin d’améliorer les soins aux patients.

 

Les conclusions de ce comité détermineront comment nous traitons le personnel préhospitalier et nos entreprises dans les années à venir. En d’autres mots, il est fondamental que le gouvernement considère les PME du secteur préhospitalier comme des interlocuteurs et des partenaires de choix pour passer à l’action. Le Comité doit souligner pleinement la contribution qu’elles apportent à notre système de santé et à la population québécoise entière.

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